enfance

La crèche comme équipement public.

L’équipement pour la petite enfance se situe au croisement d’intérêts légitimes et parfois divergents qui ont tous à voir avec l’architecture.

La crèche comme équipement public.

Quel statut, quelle vision à long terme pour cet équipement municipal. Comment reflète-t-il la politique sociale et l’implication environnementale de l’équipe municipale dans la complexité du contexte local?

Quel investissement, quel cout de fonctionnement, de maintenance et d’entretien quels risques éventuels pour quel service aujourd’hui? Quelle capacité d’adaptation à la demande demain ?

La crèche comme outil pédagogique.

Définir une approche pédagogique et les moyens à mettre en place est un projet à part entière. D’un projet à l’autre nous avons acquis quelques bases pour comprendre les attentes et y répondre. Nous nous permettons parfois de demander aux usagers de nos précédents projets ou bien à Coline Irwin de Pikaboo ce qu’ils pensent de tel ou tel dispositif. Nous répondons au mieux au programme, nous adaptons avec plaisir le projet en cours d’études, tout en laissant une ouverture à d’autres manières de voir ou de faire, pour plus tard parce que le bâtiment sera encore là quand nos certitudes auront fait place à d’autres.

La crèche comme programme technique.

Le ratio entre le nombre de page du cahier des charges et la surface d’un équipement petite enfance est impressionnant ! De l’ergonomie au confort en passant par la sécurité et les règlementations, où que l’œil se pose il y a une réponse (de préférence) architecturale à une contrainte technique. Le jeux pour les architectes est de faire oublier ces contraintes. La réussite tient en grande partie au moment du moment où l’on prends connaissance (conscience) de chaque sujet. Le cahier des charges et l’expérience en couvrent une bonne partie, le reste dépend de la qualité des échanges en cours d’études avec l’équipe, des visites virtuelles du projet, des visites réelles d’autres établissements par exemple…

La crèche où l’on se sépare et où l’on se retrouve.

Il faudrait des pages entières pour décrire les gestes et le ressenti entre l’entrée dans la crèche le matin le trajet vers la section et la sortie. Des pages entières également pour parler du moment où l’on retrouve son enfant le soir, le premier regard, les transmissions, les autres parents, les moufles. Nous aimons être les architectes dont l’attention accompagne ce quotidien là.

La crèche où l’on se découvre.

On en parle en dernier mais c’est ce qui nous attache à ce programme en particulier. La première expérience d’architecture en dehors du cercle familial, ça n’est pas rien!